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MONTSOURIS



Tu n'es qu'à quelques pas

Mais déjà tu es loin.

Et je ne comprends pas

pourquoi les oiseaux chantent

encore leurs chants d'amour

puisque mon coeur se désole

du manque soudain de la

chaleur que tu lui donnes,

toi, fière et triste d'obligations

inutiles à nos désirs

insatisfaits ce mercredi*qui nous appartenait




21/7/1993






LES PENSEES




Les pensées

errent sans but

sur des nuées

qui surplombent

en volutes

les âmes blessées

vestiges

évaporés

d'un bonheur

tombé

de sa hauteur

ignorée

par les damnés

des coeurs

troublés




17/11/1993





C'est sur le chemin où tu serais

que tu me trouverais,

hagard, cheveux au vent,

fuyant mon ombre, exaspéré,

scrutant l'horizon embrumé

essayant, moi, de te trouver.


Aussitôt vus, aussitoit fait :

nous volerions à nos devants

et joindrions du même élan

nos corps, nos coeurs, nos pensées,

nos espoirs d'un avenur partagé

sans souci d'un lendemain,


Viens ! viens !




21/11/1993



AU CIRQUE


Serait-ce que l'Auguste

soit juste,

que le clown blanc

fasse semblant ?

Le cirque avec sa piste, la sciure

calquent le monde c'est très sûr,

on s'y trouve confortable

même mieux que sur le sable

on y rit, on se délasse ....

Les clowns ont d'la classe

créant de bons souv'nirs :

quelques fois leurs fous rires

font pleurer spectateurs


de joie et de bonheur,

un parfait délassement

pour un long moment !

Soyez bons pour les chapiteaux

de nos jours ils sont les chateaux

leurs clowns en sont les seigneurs

en tout bien, tout honneur.


Protégez la piste......

Priez pour le cirque !



François Tuefferd

10/031994




M ......."aime" bien sûr! .......


E....... en douterais-je ? ........


R ....... rassure-moi il le faut !


D ....... donne ce baiser ......


E ........ enlève ces lunettes ........



A ....... à deux nous ferons de grandes choses


L ........ lâche-moi s'il te plaît


O ........ou je vais me fâcher


R ........reviens tout de suite


S......... si tu en as envie.



8/09/1994



LA CHANCE


De guerre lasse

la chance passe

qu'on n'a pas vue,

qu'on aurait tant voulue.


Où va-t'elle

à l'heure indue ?

Cherche-t'elle

une nouvelle rue ?


Arrêtons la pendule,

Tais-toi Dudule,

"Tête de mule"

sous la férule....


Prends ta chance,

Entre dans la danse,


profite ..........


(de ta bite).



16/03/1994





Quand elle n'est pas là......

..... l'lit est vide :

On l'dit aride,

on piétine,

on imagine,

on d'vient morose,

on s'touche mais n'ose,

on fourgonne,

on bougonne,

on tourne,

on s'retourne

on compte les heures,

on s'leurre,

on imagine,

on s'ratatine



(Quand l'lit est vide)


Alors que s'il est plein :


On l'fait tout d'suite sien...

on la pousse "su" l'côté,

on s'occupe d'sa santé,

on lui prend la main,

on lui donne son p'tit nain,

on offre son soutien

on caresse ses deux seins

on pince son fessier

on plaque des baisers

on trouve l'temps trop court

on tient d'grands discours

on a tant su jouir

on promet d'y r'venir


(Quand l'lit s'ra d'nouveau plein)


et qu'Elle sera là.



FT 3/1995






AMOUR ET MOI

CHEZ TOI



Tendancieux, peu soucieux,

les amoureux s'foutent au pieu

pour s'aimer mieux:


S'prennent par devant, puis par derrière

font craquer la charnière

sans jamais une prière....


S'lèchent la frimousse,

font v'nir d'la mousse

à c'qu'on appelle gousse,


Puis r'tombent su'l'côté,

épuisés

mariés .....


Mais r'commencent

leur petite danse .....

"Vive la France !"


(où l'amour est roi

c'qui fait la loi

pour moi).




8/02/1994



Trop courtes les nuits

même celles longues

des jours courts....


On réalise,

on s'reprend

on s'enlise

Oh ! comme

on s'épanouit.....

eh! oui

on s'adore.....

et son s'endort


encore.....




10 Fév. 1994





LA PEINE



La peine, cette racine de chiendent est plus dure que les pensées qui l'on fait sortir de là où elle était enfouie depuis des ans.


La peine ne s'achète pas, elle se donne à ceux qu'elle a choisis et qui sont alors des favoris car elle refuse de se laisser partager.


La peine est, en fait, une garce : elle le sait si bien qu'elle a fixé sa valeur à un prix tel qu'elle ne peut s'acheter


La peine ...........

croit qu'elle est un privilège ......


Si la peine se montre au détour du chemin, changez de route car le chemin qui vous y a amené est sinueux et plein d'embûches : il est impossible de le parcourir à reculons.....


La peine ne se méprise pas, elle devrait commander le respect des peinards....


La peine me ment pas, elle vous fait grincer des dents.




1/03/1994




Chaque chose en son temps .......


Qu'y a-t'il dans la nuit des temps ?


Que faisons-nous de temps en temps ?


A quoi passent-ils leur temps ?


Quel sale temps !



.................................


attends


prétends,


reprends,


surprends,



.......................

mais prends


ton temps



9/03/1994





La chèvre et son chou


Toujours de bon poil

parceque sans cornes,

elle chérissait son

chou-chou comme

pas une ......


Pour croquer son

chou, se mit à poil,

y joignit sel, poivre

et moutarde, elle

s'endormit couchée

sur le flanc sans

penser à mal .....


Quant au chou-chou

il en resta bouche bée !




10/03/1994




Petit à petit la tête même céda, affaiblie par la lutte intérieure qui n'était d'ailleurs qu'une façade convenante car sa décision avait été prise au départ même de cette attaque, au fond inattendue, mais que son expérience du désir n'aurait dû ignorer.


Abandonnant la tête, retranchée dans un corps si près de se donner, la volonté fit le reste et céda.... ils roulèrent l'un sur l'autre enlacés et trouvèrent sna peine ce qu'ils cherchaient depuis si longtemps : le contentement du désir naturel qui les destinait l'un à l'autre.


Il n'en fallut pas plus .... dès lors ce "sans dessus-dessous" changea le sens de leur vie à tout jamais : ils avaient appris la langue de l'amour, intraduisible par ceux qui ne sont pas prédestinés.




14/03/1994




L'imprévu


On ne l'a pas vu ....

qui vous tombe dessus !

(même s'il n'a pas plu

et que d'autres l'ont su)


Peut-être infernal,

ou simplement banal,

souvent unilatéral,

il attaque sans mal.


A moins que décidé,

prêt à résister

on le laisse tomber

par un coup de dé !


Si cela arrivait,

se sauver faudrait

pour éviter l'attrait

de ce qui nuirait.


Reste à ne pas se plaindre

Car rien ne sert de geindre

le dommange sera moindre

et un autre peut poindre



(sans date)




Il faut......


Il faut ce qu'il faut!

....... éviter le faux....

et les porte à-faux...

....ne pas faire défaut!


____________________


Je dois .....

Je dois ma foi!

Je dois tout, moi, François,

qui suis de bonne foi

mais toujours aux abois.


Je paie .......

Souvent d'avance !

surtout quand en France

où commence cette danse

elle me laisse en transes.


Je vis

dans mon parti pris

à Paris

avec des amis

tant pis.



16/03/1994



La

Crise !




Elle attise,

elle grise,

elle frise,

elle brise.



Vient la surprise,

vient l'entreprise,

vient la bise,

vient la mainmise.



Puis c'est la prise!



(au temps des cerises)


Août 1994





Si plus un sous n'avais

le dirais-tu tout haut ?


Pa drôle du tout serait

que ce nouveau fléau.



Paris 9/09/1994





Ces voiles ......


Celles qui aiment le vent

Celles qui cachent quand on ment

Celles qui sont de toile,

Celles qui sont de tulle,

Celles qu'on répare

Celles qui déparent

Celles que l'on met

Celles des regrets....

Celles des paroles

Celles qui volent

Celles qui se portent

Celles que l'on prend

Celles qui déforment

Celles qui troublent

Celles qui ....

Celles que ....

Celles-là !


Ma voile était sur le pont, tombée car le vent, lui aussi, l'était.

Une voile sans raison d'être, obstacle imprévu au parcours de mon avenir inconnu.


Voici que je heurte ce mur imprévu dressé contre mes projets grandioses qui n'étaient d'ailleurs qu'un rêve fragile fait d'images indélébiles nées dans mon imagination .....


Si le vent se levait je relèverais la toile car la force serait là pour reprendre ma route, celle de l'espoir et de l'amour sans fin, menu des lendemains.




25/08/1994






"de l'amitié"


Quand un ami vous quitte, un vide se fait car un trou se creuse qui n'est pas forcément là où on le pensait ....


Deux coeurs sont touchés : le sien et le nôtre et les pensées partagées....


L'empreinte laissée par celui qui part ne s'effacera pas ...


Étant celui que l'on pense, il serait le premier à nous dire de vaquer à nos affaires en pensant que nous n'y pouvons rien, qu'un sort identique au nôtre est devenu le sien....


Ce qui importe c'est que l'ami parti "pense comme nous ce que nous pensons de lui" :


que l'amitié est indélébile !


("Il" ou "Elle" reviendra naturellement).



Paris 31/08/1994




Et tout commença par où cela aurait certainement fini, car ce n'est pas impunément que l'on se tient dans une embrasure.... une embrasure (dit-on) est ce qui perment le tir d'une arme et l'arme "tait là" qui fut utilisée à "bout portant", qui fit "mouche".... quelle cible!


(N'oublions pas cette racine "embra" d'embrasure qui aussi fait partie d'enbrassade.... curieux voisinage! .....


Mais en 40 ans d'absence on peut devenir carrément "absent" et "n'y être" plus du tout" car on s'est tellement rasé.... quelle barbe !



______________________


Circulation dans Paris, le piéton traverse en vert .... et contre toutes .... (autos, motos, etc...)


____________________



Le 31 du mois d'août (1994)







Prends garde aux chauves



Quand un ciel bleu pâle

decouvre un beau mâme

prends garde à sa coiffe

le regarde sans soif.


Car peut-être est-il chauve

de cette sorte dangereuse

qui attire dans l'alcôve

puis de vous fait une gueuse.


Protégez-vous, fuyez ce Beau,

serrez les dents, les poings

fuyez.... même par l'eau,

cet être sans cheveux

parce qu'en ayant besoin

il pourrait prendre les vôtres




Faute de Mieux.





Eynesse, 27/08/1994

1.



Le Pourquoi est-il si important ?

si "oui".... pourquoi donc ?


C'est pourquoi j'écris

sur ce pourquoi?

me demande pourquoi ......


Pourquoi ?


Parce que :

parce que je suis

ce que je suis,

parce que j'écris

ce que j'écris.


En dépit de

ce dépit

sans répit

pour les "pourquoi" ?

les "parce que"....

et les écrits


mais sans mépris pour mes amis.


(pensée libérée) 25/08/1994



Du vrai nanan !



Combien belle tu étais

quand je te fixais

subrepticement


De doux yeux me faisais

qui me plaisaient

énormément


Alors te prenais

et t'étreignais

goulûment


Car ne suis plus niais

-sans être parfait -

malheureusement !


Ne dis plus "mais"....

si je te plais

depuis longtemps!


Finalement,

c'est si bon le nanan !



24/08/1994






L'inconfort est ce trait qui bave et déborde le cadre qui limite le flot des pensées contenues.


Dû à un trop plein ou à une surpression qui les fait éclater il est difficile de le faire se résorber et la plupart du temps il est réduit par la forc evive du mouvement qui agite notre intellect, même à notre insu.


La parole est un exutoire qui soulage et la bouche qui s'exprime devient une soupape de sûreté sous notre contrôle, quand il y a conscience.


Le rêve allège les pensées contenues en les lançant dans l'espace infini, à l'abri de leur capture inopinée par ceux qui étaient à l'affût.


Pensons, parlons, rêvons et surtout communiquons et communions pour notre santé, pourl'équilibre qui nous maintient et nous laisse respirer avec espoir....



Eynesse

12/08/1994







François Tuefferd

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